POPULATION : 3344 habitants l’hiver et plus de 10 000 en période estivale.
ALTITUDE : 405 mètres
De l’Auvergne on connaît les sites prestigieux et beaucoup vantés. Cette connaissance mérite d’être complétée par l’évocation d’autres lieux aussi beaux et intéressants et où de plus il fait bon vivre.
Dès le premier regard qu’il porte sur la plaine de BAS, le visiteur, d’où qu’il vienne, est rassuré, nul escarpement, pas de rochers abrupts, ni d’étendue aride. Dans l’écrin formé par les collines boisées, la bourgade, avec ses maisons, ses bâtiments divers est là, autour du clocher.

Le château féodal de Rochebaron si bien mis en valeur, domine la vallée, et veille sur elle depuis 9 siècles.
Même la Loire, si torrentueuse souvent veut participer à la beauté du décor en développant quelques méandres entre garennes et vertes prairies. Comme dans beaucoup de lieux privilégiés par la nature, il existe à Bas un moment de la journée où toutes les richesses offertes par le site se ressentent davantage. Le soir, à l’instant où le soleil disparaît derrière le Malorum, des couleurs inexprimables par les mots, mais d’une beauté fascinante, envahissent le ciel. Une légère brise n’ose pas agiter les feuillages. La douceur du climat de Bas, si souvent et si justement vantée, s’apprécie alors pleinement. Il faut faire une petite promenade, respirer le “bon air” dans la fraîcheur de la nuit qui arrive, se perdre dans le silence, perturbé seulement par le carillon de l’église ou par les aboiements assourdis d’un chien dans un village lointain. Dans l’obscurité naissante, le château de Rochebaron apparaît, illuminé. Il semble flotter dans le paysage très sombre. Il retrouve ainsi sa puissance et son lustre d’antan. On se promet alors d’aller le visiter et d’en découvrir l’histoire, l’architecture et d’admirer les prouesses des bâtisseurs.
Bas en Basset a rarement déçu ses visiteurs d’un jour. Ils reviennent, tous. Parfois ils se fixent définitivement.
Un poète local aurait pu écrire :
A Bas, si tu viens un jour
A Bas, tu reviendras toujours.
Alors, à bientôt, à Bas.

Le Château de Rochebaron.
Les ruines du château attirent tous les regards, sa silhouette domine à 653m la vallée de la Loire et ne manque pa d’impressionner. Vingt minutes de marche suffisent pour accéder au site qui offre aux visiteurs un magnifique panorama sur la vallée de la Loire, les monts du Velay, du Meygal, du Vivarais et du Pilat. Situant ses premières constructions dès le début du XIIème siècle, le château avait été édifié pour s’imposer et se défendre.

L'église
Au coeur de la cité, l'église St Thyrse a été consacrée en 1888 à l'emplacement approximatif de la précédente. Edifice néo-gothique comme beaucoup d'églises de cette époque, on peut voir dans la nef latérale en entrant à gauche un enfeu provenant de l'ancienne église et dominant la sépulture des seigneurs de Rochebaron.

Maison de Vissaguet et Jardin Public
Propriété acquise par la commune dans les années 1960, la maison rénovée accueille le centre de loisirs au rez de jardin, l'Office de Tourisme sur la terrasse et un centre d'accueil avec 43 couchages en dortoir et chambres à 1, 2 ou 6 lits aux étages supérieurs. La salle communale étant à l'origine un marché couvert.

Le Pont
Le 28 août 1932 fut inauguré le pont actuel par le ministre des finances, M. Germain Martin. Cet ouvrage, oeuvre de la SACITA dirigée par M. Hermonegilde PALTANI, dont la famille réside près de ce pont. Pendant des siècles, on utilisait les gués et les bacs pour
traverser la Loire. Le plus ancien bac, propriété de la famille De Veyrines existait au XIV è siècle. Naguère le bac de Berry permettait le passage entre Lamure et le village de Cheucle. Le 2 juillet 1839 fut inauguré en remplacement du bac de Veyrines, un pont métallique suspendu et dont il reste encore les piliers. Pour le franchir à l'époque un droit de péage devait être acquitté.


VISITE GUIDEE DU BOURG

Dans son passé médiéval, Bas en Basset est lié à la Baronnie de Rochebaron et à son château, en appartenance au Comté du Forez en 1789, avant d'être rattaché au Velay en 1790, création du département de la Haute-Loire. Pour subvenir à leurs besoins comme dans beaucoup de régions, les professions artisanales étaient variées.

Les tuiliers, profession remontant à la plus haute antiquité. Les tuiliers résidaient presque tous à Labiec et extrayaient l'argile autour de BAS. On peut encore voir une maison à Labiec témoignant de cette époque.

La visite commencera par la rue de la poterie et la rue du marais. En effet, il existait dans le centre du village de nombreux potiers, vous pouvez voir la maison de M. Louis Faure, ancien potier, une plaque de marbre où il résidait. Vous pourrez remarquer en vous promenant dans la rue du marais au dessus des portes d'entrée des insignes gravées retraçant cette époque. La poterie comme la tuilerie faisaient appel à la même matière première : l'ARGILE. Les bassois allaient vendre leurs récipients chargés sur le dos des ânes dans les marchés environnants. Il ne faut pas oublier de mentionner notre traditionnelle Foire aux Anes du 11 novembre qui existe depuis le XV ème siècle.

En direction de l'Eglise, 5 rue du marais, vous voyez la maison du forgeron avec le marteau et la tenaille sur le linteau de la porte d'entrée. Cette profession remonte au Moyen-Age. Sa tâche était de ferrer les animaux. Le ferrage apparaît au IX è siècle. La famille Chapelon est un cas puisqu'elle exerça cette profession durant 2 siècles.
En arrivant près de l'église, nous apercevons au dessous du passage voûté de style gothique, une plaque indiquant l'ancienne demeure des chanoines de l'université dont les premiers titres connus remontent en 1282 et fut dissout en 1748 par arrêté du parlement de Paris. Rue de l'église au dessus du secours
catholique, une place commémorative a été placée en mémoire du poète Laprade.

Au sommet de la rue du vieux puits, par le portail en bois s'élève la tour Mathieu bâtie au XVIII è siècle qui surplombe une vieille demeure, maison Chapelon classée par les Monuments Historiques et qui fut construite en 1770 par Hilaire Marie Favier de Lachomette, capitaine châtelain de Rochebaron.
En passant par l'impasse de la dentelle où en 1923 il y avait une usine de dentelle mécanique, on peut de ce passage arriver rue Jeanne d'Arc, on redescend sur la place de la Mairie où on découvre la fontaine surmontée d'une statue surnommée "Le Toinou" et inaugurée en 1914. Cette fontaine servait d'abreuvoir pour les
animaux.

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